Le sourire d’un enfant, c’est une porte ouverte sur l’univers.
Noël approche avec toutes ses promesses de joie, de fêtes, de cadeaux, de rires et de jeux.
Tous les magasins rivalisent de beauté, de lumières. La féerie joue à plein dans les yeux des enfants. Mais à une époque où pour la jeunesse c’est Noël toute l’année, Y-a-t-il encore de la magie ? cette magie qui nous émerveillait, nous, enfants ?
Actuellement, dès octobre, novembre, on commence à trouver en rayons, toutes les décorations de Noël. Dès la Toussaint passée, nombre de villes installent les lumières dans les rues. Certes c’est magnifique mais cela ne casse-t-il pas quelque chose dans l’imaginaire de l’enfant qui autrefois devait attendre la semaine de Noël pour cela ?
Saint Nicolas ouvrait les festivités et tout en récompensant les enfants sages ou en punissant les autres avec un sac de charbon. Il ouvrait la voie au Père Noël. Là, l’imagination des enfants ainsi que tous leurs rêves et espoirs occupaient la journée des petits et des plus grands.
Leurs rêves restaient raisonnables et les parents faisaient de leur mieux, avec les moyens qui étaient les leurs, pour faire de cette journée une journée de bonheur.
De nos jours, rien n’a plus de limite. Nos chères têtes blondes, habituées à tout avoir sans peine, ne savent plus apprécier ce qu’ils ont et en veulent toujours plus. Ils ont oubliés d’apprendre l’effort à faire pour obtenir quelque chose, quant à la frustration, hors de question ! Tout leur est dû et le résultat, nous l’entendons chaque jour en allumant les postes de télévision.
Nous devons battre notre coulpe, car nous sommes responsables au même titre que ces « psychologues » qui pour se démarquer des autres, ont fait de l’enfant un petit roi dictateur et sans devoir.En regardant tout ce jeu de Noël, en spectateur extérieur, ce qui ressort, c’est que nous adultes, faisons la même chose que les enfants. La course aux magasins, la lecture des catalogues à la recherche du cadeau du siècle. Les achats pour les réveillons.
Où est passé le message de Noël ? Ce message d’amour et d’espoir que l’enfant Jésus est venu apporter aux hommes ? Où est l’esprit de pardon, de fraternité et de partage ? Combien d’entre-nous se sont arrêtés devant un SDF ou près d’une famille indigente afin de voir comment les aider sans heurter leur dignité, simplement par amour de l’autre et de Dieu ? Combien ont pris du temps pour s’occuper d’une personne âgée seule ou d’enfants dont les parents sont débordés ?
Combien mettent en pratique cette parole « aimez-vous les uns les autres, comme le Père vous aime ? » Partout dans le monde, on tue au nom de Dieu alors que lui est venu nous dire: » je suis venu vous apporter la vie ». Aussi en ces jours de l’Avent, je vous dis que je vous aime et je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noêl.