( 22 août, 2009 )

La femme et la mer……..

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                                    La femme et la mer………

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                                   L’or et le carmin s’enlaçaient  dans les flots argentés de cette mer d’un calme quasi surnaturel. Le soleil se couchait dans cette meurtrissure sanglante sans un cri, presque amoureusement.

                                   Assise sur le sable, les genoux repliés jusqu’au menton, je regardais ce spectacle beau à couper le souffle, un moment d’éternité dans l’incertitude et la folie de ce monde, un de ces moments où le temps n’existe plus, une note sur laquelle l’univers a posé un point d’orgue.

                                   Le vent caressait la mer de son souffle, créant de longues vagues qui doucement roulaient quelques galets et berçaient, au rythme de leur danse, les cheveux verts des filles de Neptune. Je me fondais dans ce paysage jusqu’à ne faire plus qu’un avec lui. J’étais le sable et l’eau, le ciel et le soleil.

            – Bonjour Mademoiselle !

                                   Je sursautais au son  de cette voix inconnue qui tranchait le calme magique de cette crique comme un couteau tranche un fruit. Je sentis mon cœur s’emballer, j’étais incapable de répondre à ce bonjour.

            – Mademoiselle ? Il semble que je vous ai surprise en pleine rêverie n’est ce pas ?

            – Oui, pardon, je ne vous ai pas entendu arriver…..

                                   Je me levais d’un bond, regardant cet homme sorti de l’océan, juste vêtu de son slip de bain et auréolé de la lumière du soleil couchant. Etait-il réel ?  Mon esprit se troublait en se perdant dans le vert de ces yeux si pénétrants qu’ils donnaient l’impression de lire chacune de mes pensées.

           

            – Vous admiriez cette fusion magique de la lumière et de l’eau ?

            – Oui, c’est surréaliste, on se sent libre comme l’oiseau, notre esprit s’élève à l’infini, c’est merveilleux !

         – « Homme libre, toujours tu chériras la mer

    La mer est ton miroir, tu contemples ton âme

       Dans le déroulement infini de sa lame

 Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. »

            – Aimez-vous Baudelaire mademoiselle ?

            – Oui passionnément.

   « Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux

     Et planait librement à l’entour des cordages ;

     Le navire roulait sous un ciel sans nuage

     Comme un ange enivré d’un soleil radieux »

            – Oui, il avait  compris le lien qui unit les êtres vivants à l’immensité   mystique de l’océan.

                                   Nos regards se croisaient et se reconnaissaient. Dans qu’elle vie nous étions nous connus ? Dans quel temps ?

                                   Sans plus dire un mot, me prenant la main et avançant vers la mer, il  m’entraînait dans l’eau. Je ne pouvais lui résister, je me perdais dans son regard. Une étrange sensation de paix m’envahissait  me rendant incapable de la moindre résistance. J’étais le jouet de cet inconnu, de cet être issu de l’océan.

                                   Le bruit des vagues se brisant sur les rochers et le chant du vent venant du large, étaient les seuls bruits que mon esprit entendait. Mon cœur battait à se rompre dans ma poitrine. Chacun de ses coups me répétait  de m’enfuir avant de souffrir, mais je ne pouvais, j’étais hypnotisée, soumise à ce regard émeraude.

                                   Il s’agenouilla, m’attirant contre lui. Le sable glissait sous mes pieds, laissant une sensation douce et sensuelle, comme une caresse délicate sur une peau frissonnante d’émoi ! Je me laissais tomber près de lui et là ses lèvres s‘unirent aux miennes dans un long baiser, sa bouche voulant être l’antre de la volupté.

                                   La mer, dans son va et vient, accompagnait les mouvements de nos corps s’unissant sous la douce lumière d’une lune complice. Où étions nous ? Qu’elle heure était il ? Je n’en savais rien, j’avais perdu toute notion de la réalité. Après un temps indéfini, nous nous sommes allongés l’un près de l’autre, sombrant dans un profond sommeil, sans rêve.

                                   Le matin arriva, sans bruit, comme sur la pointe des pieds, respectant      le repos des amants de la mer. J’ouvrais les yeux et le vis qui s’éloignait sans se retourner. Il allait disparaître dans l’océan comme il était venu. Je me mis à courir le cœur serré, je voulais le retenir, prolonger cette magie de la nuit finissante.

            – Qui êtes vous ? Dites moi au moins votre nom ?

                                   Il fit une pause, me regarda longuement, ses yeux verts plongés dans mon âme :

            – Je suis l’Amour

                                   Et il disparut à ma vue comme si l’océan l’avait avalé. Je restais là, désemparée. Le vent séchait les larmes qui s’évadaient de mes cils, et son chant semblait me dire: » sois  heureuse tu as connu l’Amour. »

                                   Le soleil se levait, une mouette criait et moi, je restais plantée là comme une statue de sel. Avais -je rêvé ?

                                   Depuis ce jour, chaque année, je viens sur cette plage regarder le coucher de soleil en espérant voir surgir de l’eau, celui qui avait tant marqué mon âme et mon corps, cet amour idéal, ma rencontre d’une nuit d’été.

                                                                           FIN.

                                                             Brigitte 2OO7 (écrit pour un concours)

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( 9 août, 2009 )

Le peuple a faim mais……il y a le Foot!!!!

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                               Chaque jour aux infos , nous entendons parler de la misère qui s’aggrave en France comme dans tous les autres pays de l’Europe. De plus en plus, des familles entières se retrouvent dans la rue, sans ressource, se demandant comment ils donneront à manger à leurs enfants demain.

Les usines ferment même quand elles font des bénéfices phénoménaux. Les patrons sont de plus en plus riches et les ouvriers de plus en plus pauvres. On se croirait revenu entre 1929 et 1936.

Malgré cela , les médias n’hésitent pas à annoncer que les clubs sportifs dépensent des sommes énormes pour acheter des joueurs. Combien de familles ,serait-il possible de loger et de nourrir avec tout cet argent?

Je sais que le sport est « l’opium du peuple », Jules césar le disait déjà, cependant n’y a -t-il pas là une dérive et une honte à voir se cotôyer la misère et l’abus de pouvoir et de luxe?  J’aime le sport et le foot mais cela mérite-t-il des sommes pareilles quand on sait qu’un chirurgien qui sauve des vies humaines sans ménager sa peine ,ne touchera jamais cela , même en rêve?

Je crois qu’il serait temps que le monde reprenne pied dans la réalité et que la part soit faite entre le bien et le mal, le nécessaire et l’abus.

L’être humain doit revenir à des vraies valeurs de compassion et d’équité, d’égalité , de partage et lutter contre cet égoisme qui gangrène notre planète.

C’était mon coup de gueule , mais peut être comme d’autres avant moi, suis-je en train de crier dans le désert?!

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